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Photo du rédacteurAndré Beauchamp-Pitre

Manque de main-d'oeuvre en milieux de garde au Québec : enjeux et solutions



Le secteur des services de garde au Québec traverse une crise sans précédent, marquée par une pénurie de main-d'œuvre chronique. Les centres de la petite enfance (CPE), garderies privées et services en milieu familial peinent à attirer et à retenir des éducateurs et éducatrices qualifiés.es. Le départ massif à la retraite, les conditions de travail exigeantes et le manque de reconnaissance du métier exacerbent cette situation. Ce manque de personnel menace non seulement le bon fonctionnement des milieux de garde, mais aussi l’atteinte des objectifs gouvernementaux en matière d’accès aux services éducatifs pour les enfants.


Alors comment y remédier? 


Un secteur sous pression : Les causes du manque de personnel


1.1. Départs massifs à la retraite

Le secteur de la petite enfance est confronté à une vague de départs à la retraite. Selon des données gouvernementales, environ 25 % des éducatrices actives partiront à la retraite d’ici 2032. Ce phénomène accentue le déséquilibre entre l’offre et la demande de services de garde.


1.2. Des conditions de travail difficiles 

Les éducatrices et gestionnaires doivent composer avec une charge de travail importante au quotidien : 

  • Horaires étendus et irréguliers. 

  • Tâches physiques et émotionnelles éprouvantes, souvent sans soutien psychologique. 

  • Pression administrative accrue pour les gestionnaires, qui doivent également pallier occasionnellement à l’absence d’éducatrices.


Ces conditions rendent le métier peu attrayant pour les nouvelles générations qui recherchent des conditions de travail en harmonie avec leur style de vie ainsi que l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.


Les défis de la rétention du personnel


2.1. Taux de rotation élevé

De nombreuses garderies et CPE constatent un taux de rotation élevé du personnel. Une étude de la FIPEQ révèle que 30 % des éducatrices quittent leur emploi dans les premières années, souvent pour des secteurs offrant de meilleures conditions. Ce manque de stabilité affecte la qualité des services éducatifs et crée une surcharge pour les équipes en place.


2.2. Fatigue et épuisement professionnel 

Le burn-out est un problème de plus en plus courant dans les milieux de garde. Le stress lié à la gestion d’un groupe d’enfants, la pression administrative récurrente et l’absence de soutien adéquat en sont quelques éléments déclencheurs. 


Il existe des solutions pour améliorer l’attraction et la rétention du personnel en petite enfance


Le recrutement international : une solution prometteuse 

Le recrutement international est l’une des pistes envisagées par plusieurs acteurs du secteur. Des pays comme la France, le Maroc, et les Philippines disposent de professionnels qualifiés en petite enfance. En facilitant l’immigration des éducatrices et éducateurs de l’étranger, le Québec pourrait combler une partie des besoins. C’est d’ailleurs dans l’optique d’assister les gestionnaires que la division Mangrove Recrutement a pris vie.


Le cheval de bataille : l’amélioration des conditions de travail  

Pour attirer les gens dans la profession et par la suite, retenir ces personnes qualifiées, il est essentiel de considérer : 

  • l’augmentation graduelle des salaires dans l’ensemble du secteur, y compris les garderies privées. 

  • offrir plus de clarté dans les horaires de travail ; exemple en offrant un congé fixe récurrent dans la semaine (samedi, dimanche et mardi)

  • mettre en place des programmes de soutien psychologique pour prévenir l’épuisement professionnel

  • appuyer l’importance de la formation continue en entreprise afin d’améliorer les méthodes de travail et ainsi, faciliter le quotidien des professionnel.elles.


Ne pas oublier la valorisation et la reconnaissance du métier 


Il est crucial de valoriser le rôle des professionnels en petite enfance à travers des campagnes de sensibilisation tout en promouvant leur importance dans le développement des enfants. Une meilleure reconnaissance sociale aiderait à attirer de nouvelles recrues. permettant aussi aux parents et à la société en général de mieux comprendre les enjeux et le travail derrière ce métier de cœur. 


L'effet boule de neige : la reconnaissance du métier amène oui, des nouvelles recrues, mais serait en prime un accélérateur de changements des conditions. Quand on en parle, on provoque des changements dans la mentalité et on crée un mouvement commun pour pousser les améliorations nécessaires, que ce soit sur le plan gouvernemental, mais aussi au sein de la société et du cercle professionnel.


Axer sur le développement continue des connaissances 


L'offre de formations continues et la possibilité de progresser encourageraient les éducatrices à rester dans le secteur. Plusieurs opportunités s’offrent à eux, mais ne sont pas systématiquement mises de l’avant ou ne sont pas encouragées par les employeurs. Ainsi, la création de postes de gestion intermédiaire ou de supervision pédagogique au sein des installations permettrait aux éducatrices et éducateurs à la recherche de nouveaux défis d’évoluer au sein de la profession sans délaisser complètement leur rôle auprès des enfants.


Comment Mangrove Petite Enfance peut contribuer à la solution ?


Avec ces deux spécialisations, Petite Enfance et Recrutement, Mangrove propose d'accompagner les services éducatifs à l'enfance dans le recrutement de personnel qualifié et d'alléger leur charge administrative. 

Avec son logiciel de gestion pour milieux de garde, Mangrove Petite Enfance peut : 


  • Simplifier la gestion des équipes et des dossiers des enfants; 

  • Transférer automatiquement des documents importants au Ministère de la Famille;

  • Tout rassembler la paperasse à un seul endroit pour décharger les gestionnaires; 

  • et bien plus encore!


Grâce à une expertise précise dans le domaine, Mangrove Recrutement peut : 


  • Identifier des candidats.es qualifiés.es à l’étranger pour répondre aux besoins urgents. 

  • Accompagner les gestionnaires dans le processus d’intégration du personnel étranger afin de favoriser leur adaptation et leur rétention à long terme. 

  • Proposer des conseils stratégiques pour améliorer la rétention.


La mission principale de Mangrove d'alléger la charge mentale des gestionnaires de services de garde leur permettant ainsi de se concentrer sur ce qui compte vraiment.

Pour conclure, le manque de main-d'œuvre dans les services de garde au Québec est un défi majeur, mais il existe des solutions pour inverser la tendance. 


En diminuant les charges administratives, en valorisant davantage le métier au sein de la société et en explorant le recrutement international, il est possible de stabiliser le secteur et de garantir des services de qualité pour les enfants et les familles.


Mangrove Gestion Innovante se positionne comme un partenaire stratégique pour accompagner les gestionnaires de milieux de garde dans la recherche de solutions innovantes. 


Ensemble, relevons les défis de la transformation numérique et du recrutement en milieux de garde pour créer un avenir plus prometteur.

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